Choisir son bois de Charpente

isolation toiture mandelieu
18/11/2020

Bien Choisir son Bois de Charpente

La Charpente est l’élément essentiel qui compose la structure de votre maison. C’est elle qui va supporter le poids de votre couverture, contribuer à la mise hors d’eau et hors d’air de votre toit, résister aux intempéries et donc garder votre intérieur sain en garantissant la durabilité de la construction. Votre Charpente peut être en bois, métal ou béton. Le bois est encore aujourd’hui le matériaux le plus utiliser car il présente de nombreux avantages.

Les différents types de bois de charpente

Qu’il s’agisse d’une charpente traditionnelle, à base de fermettes, ou en lamellé-collé, de nombreuses essences peuvent être choisit.

  • Le Bois issu de résineux : C’est la résine présente dans ces bois qui leur donnent ce nom. Ces bois ne perdent pas leur feuilles en hiver, parmi ces bois nous retrouvons les sapins, épicéas ou encore le pin présent sur la région de Mandelieu.
  • Le Bois issus de feuillus : Ces bois qui perdent leur feuilles en hiver comme le chêne, le frêne ou le hêtre sont très répandus autour des habitations. Ces essences sont reconnus pour leur résistance et leur durabilité.

L’entretien régulier de votre charpente est nécessaire pour assurer sa durabilité dans le temps 

Dans le cadre d’une rénovation de charpente vous pourrez donc choisir l’essence de bois à utiliser. Chaque essence de bois plus ou moins rare (iroko, pain maritimes,etc..) fera varié le cout des travaux.

Votre Artisan Charpentier à Mandelieu-la-Napoule vous accompagnera dans le choix des matériaux à utiliser pour votre projet de pose de charpente neuve.

Les avantages des Bois issus de feuillus

Il existe de nombreuses variétés de bois issus de feuillus, notamment le chêne, le frêne, le hêtre et le châtaignier. Ces bois sont particulièrement robustes, et souvent très denses. Chaque essence a des caractéristiques qui les rendent plus ou moins adaptées pour certaines pièces de charpente. 

  • Le chêne : présent depuis des siècles dans nos maisons, pour la structure des charpentes traditionnelles, on retrouve aujourd’hui le chêne sur des chantiers de travaux de rénovation de colombages ou d’anciennes charpentes, souvent présentes sur des monuments d’époque. Le chêne doit avoir séché plusieurs années à l’air libre avant de pouvoir être travaillé pour être intégré dans la structure d’une charpente. Le chêne ne craint pas les effets de la condensation et de l’humidité ; cependant, avec le temps, des craquelures peuvent apparaître. Cela vient du vieillissement du bois, mais ne nuit aucunement à la résistance du bois dans le temps.
  • Le frêne : bois clair et élastique, il dispose d’une grande dureté, et d’un veinage très marqué, le rendant adapté pour des pièces de bois visibles (escalier, agencement sous charpente traditionnelle), moins pour les pièces de charpente supportant le toit (pannes, fermes, poutres).
  • Le hêtre : bois dur et lourd, ce bois est plus nerveux et sensible à l’humidité. Il n’est pas adapté pour la structure de la charpente, mais davantage pour l’ébénisterie, parquets, meubles et escaliers.
  • Le châtaignier : naturellement résistant aux parasites et aux insectes, on retrouve davantage ce bois pour les habillages extérieurs (bardage, sous-face de toit), ou les couvertures (tavaillons). Ce bois pousse plus vite que le chêne (environ 25 ans, contre 100 ans pour le chêne), et est aussi plus malléable, lui permettant d’être travaillé plus aisément.
  • L’iroko : c’est un bois esthétique d’une couleur brune plus ou moins foncée, avec de jolis reflets dorés. Imputrescible, il est également résistant à la lumière du soleil et aux rayons UV, ce qui en fait un bois adapté aux charpentes apparentes (lucarnes, vérandas, abris).